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Répertoire des membres / Individu

Mila

Occupation :

actrice/acteur, conteuse/conteur, factrice/facteur de marionnettes, factrice/facteur de masques, manipulatrice/manipulateur, marionnettiste, metteuse/metteur en scène, travailleuse/travailleur culturel

Services offerts :

Art/Thérapie, Dramaturgie, Interprétation & manipulation, Médiation culturelle

Spécialité, domaine d'activité :

Dramaturgie, Jeu et interprétation, Marionnette géante, Masque, Miniatures, Théâtre d'objets, Théâtre de matière, Théâtre de rue

Coordonnées

6212 avenue Louis-Hébert, Montréal (QC) H2G2G5
camilbanvil@gmail.com

Description

Camille Banville (Mila), cueilleuse d’histoires, pêcheuse d’objets et éleveuse de marionnettes, est une artiste montréalaise d’origine gaspésienne qui a déjà laissée sa trace dans plusieurs communautés d’ici et d’ailleurs. Diplômée en théâtre à l’Université Concordia (2017), elle complète son parcours académique au DESS en théâtre de marionnettes contemporain à l’Université du Québec à Montréal (2021).

Depuis la construction d’une première marionnette surdimensionnée au sein du Whalebone Colective en 2015, elle utilise ce medium pour travailler autour de sujets identitaires et/ou politiques avec diverses communautés notamment dans le Grand Nord, en Gaspésie et dans les Caraïbes et continue de travailler au sein de divers collectif d’artistes axés sur la pratique marionnettique. Elle est membre fondatrice du collectif Les Cabinettes dont les théâtres miniatures en boîte animent les rues et les parcs de Montréal et parfois d’autres villes et villages loitains. Elle a présenté son solo Spiritu Captiviti : La génie à Montréal et au Saguenay avant de le tourner à Puerto Rico, en République dominicaine et à Cuba. Au Québec, elle collabore régulièrement avec le théâtre de la Petite Marée, la Pire Espèce, la Compagnie de la lettre 5 et Tenon Mortaise.

La signature artistique de Mila s’articule autour des languages du conte, du théâtre engagé et du théâtre populaire dont le théâtre d’objets et le théâtre de rue itinérant. Elle trouve en la performance marionnettique une émancipation des formes propice au bousculement des codes établis et à l’ouverture des perspectives qu’elle utilise pour revisiter la mémoire populaire ou pour relever des angles de vue insoupçonnés à des enjeux actuels. Dans le communautaire, elle utilise la grande marionnette comme catalyseur pour renfocer l’engagement social en célébrant les mythologies collectives.